À part les chutes vraiment dangereuses, Ana de Armas a réalisé elle-même ses cascades dans Ballerina. Dans ce cinquième film de la franchise cinématographique John Wick, tueur interprété par Keanu Reeves, l’énergie, la force et la virtuosité de l’actrice dans les scènes d’action sont stupéfiantes. Son personnage d’Eve Macarro incarne ces nouvelles héroïnes féminines, plus fines et plus gracieuses que leurs homologues masculins, mais tout aussi puissantes.

Enfant, Eve voit son père mourir sous ses yeux en tentant de la protéger. Envoyée en Russie dans une rugueuse école de danse, elle finit par suivre un autre cursus dans cet établissement dirigé par Anjelica Houston. Elle passe d’une formation de future ballerine à celle de tueuse professionnelle. À l’issue de sa formation, son premier désir est de venger son père.

Scènes d’actions, pointes d’humour et armes à feu, le cocktail, même connu, fonctionne à merveille. Le plaisir de retrouver le délicieux concierge du Continental Hotel, havre de paix et base de repli pour les tueurs en cavale, est égal à celui de découvrir le ballet des scènes d’actions, véritable chorégraphie dont Ana de Armas est l’étoile.

Le parcours de cette actrice de 37 ans ressemble presque à un conte de fée hollywoodien. Née à la Havane, à Cuba, elle vit chez ses grands-parents, émigrés espagnols sur l’île. Elle grandit sans télévision, découvrant juste quelque dessins animés et films chez une voisine, au gré des coupures de courant. Fascinée par le peu d’images et de scènes qu’elle voit, elle s’entraîne à les reproduire devant son miroir et décide à 12 ans de devenir actrice. Après des études de théâtre elle s’envole vers Madrid à 18 ans, profitant de la nationalité espagnole de ses grands-parents, et avant d’être soumise aux trois ans de service civique obligatoire cubain.

Sur place, elle joue dans une série espagnole télévisée sur un internat pendant trois ans, avant de rejoindre Los Angeles sans parler anglais. Dans ses premiers films américains, l’actrice répète phonétiquement ses répliques, parfois sans les comprendre. Cela ne l’empêche pas de tourner avec Keanu Reeves, (déjà) dans Knock Knock en 2015, avec Denis Villeneuve dans Blade Runner 2049, et dans Mourir peut attendre, 25ème et dernier James Bond. Elle côtoie Ben Affleck dans Deep Water et finit par être en couple avec ce dernier pendant un an. Définitivement remarquée dans Blonde, l’adaptation du livre de Joyce Carol Oates sur Marilyn Monroe, Ana de Armas, qui a pris des cours intensifs d’anglais entretemps, fait maintenant partie du paysage hollywoodien.

Mais un cap d’intérêt médiatique a été franchi depuis son "rapprochement" avec Tom Cruise. L’histoire commence à Londres le soir de la Saint-Valentin lorsqu’ils sont aperçus ensemble à la sortie d’un restaurant. Elle continue, toujours à Londres, où ils sont vus côte à côte le 30 avril, jour du 37ème anniversaire de l’actrice. Et, quinze jours plus tard, les voilà de nouveau réunis, encore à Londres, pour le 50ème anniversaire de David Beckham. Ils sont surpris dans la même voiture à leur sortie. Si Tom Cruise est tout sourire, Ana de Armas se cache derrière son siège. Un témoin, présent à la soirée et cité par le média Page Six, raconte qu’ "il n’y a pas de preuve de romantisme entre eux ". Quant à Ana de Armas, elle déclarait à propos des cascades de Tom Cruise dans une interview à USA Today : "Je n’ai pas encore atteint le niveau de Tom Cruise. Mais maintenant j’apprécie pleinement ce qu’il fait et je comprends parfaitement pourquoi il le fait. Il est vraiment époustouflant ". Entre amoureux des cascades….