La suite de son histoire s’écrira sur un autre continent. Après avoir effectué une formation militaire de quinze mois en Norvège, la fille du prince héritier Haakon et de la princesse Mette-Marit a choisi de poursuivre ses études à plusieurs milliers de kilomètres. Admise à l’Université de Sydney, elle entamera dans moins de deux mois une licence en sciences sociales. Un choix qui semble-t-il fait débat en Europe du Nord.
"Elle doit pouvoir étudier"
Aujourd’hui, le roi Harald V et son épouse Sonja ont entamé leur tournée officielle dans le comté de Troms. À bord du navire royal le Norge, ils ont fait escale dans la commune de Balsfjord où ils ont été accueillis par les journalistes qui ont saisi l’occasion pour poser une question sur les études de la princesse Ingrid Alexandra. Si Mette-Marit avait botté en touche quelques jours plus tôt, le souverain, lui, a préféré mettre les choses au clair.
"Que pense le couple royal de ceux qui estiment qu’elle aurait dû étudier plus près de la Norvège pour contribuer davantage à la famille royale ?", lui a-t-on demandé, selon VG. Harald V a alors répondu, en toute transparence : "Vous récupérez cet argent avec les intérêts composés à son retour, donc je pense que c'est un avantage. Elle doit pouvoir étudier et recevoir une éducation avant de prendre ses fonctions." Pendant les trois prochaines années, la jeune femme de 21 ans se consacrera uniquement sur son cursus et sera donc peu présente auprès de la maison royale.
Un semblant de normalité
"Elle n’était pas censée assumer directement des fonctions royales, elle n’a que 21 ans", rappelle l’auteure et experte royale pour Nettavisen Tove Taalesen à Point de Vue dans le numéro paru le 4 juin 2025. Après tout, Ingrid Alexandra n’est pas la première héritière à quitter la Norvège pour expérimenter la vie étudiante. Son grand-père Harald V avait choisi le Balliol College de l'université d'Oxford et son père Haakon était lui sur les bancs de l’université de Californie à Berkeley où il a obtenu son diplôme en sciences politiques en 1999. Avant d’embrasser son destin, il faut bien que jeunesse se passe.
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