"Si je compare la publicité à une langue, le trait, les formes et les couleurs en constitueraient l’alphabet". Tels sont les mots de Victor Vasarely (1906-1997), le père de l’art cinétique, qui résume ainsi ses préceptes plastiques déjà théorisés en 1955 dans son Manifeste jaune. Dans celui-ci, l’artiste d’origine hongroise définit sa théorie basée sur des jeux de formes géométriques qui n’en finissent pas de s’assembler et de recomposer des volumes.
Ses toiles sont comme une structure cellulaire à travers des figures qui peuvent se démultiplier et obéissent à un processus modulable. Ainsi de Szepa, une acrylique sur toile de 1987 qui nous offre une nouvelle galaxie mouvante de Vasarely. À la manière d’un trompe-l'œil, sa composition donne l’illusion d’un hexagone sur une surface plane, à partir de lignes et de couleurs qui finissent par générer une "surface respirante".
Estimation : Entre 50.000 et 70.000 euros. Pestel-Debord, à Paris, le 6 juin 2025.
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