L'éloignement affectif n’empêche pas d’envisager le futur, même lointain, même douloureux. C’est dans cet état d’esprit que les préparatifs de l’Opération London Bridge - les cérémonies funéraires du roi - sont envisagés. Loin de vouloir ostraciser son fils cadet le prince Harry, le roi Charles souhaite qu’il ait une place au plus haut niveau dans l’organisation de cet évènement, préparé des années à l’avance, quel que soit le monarque et son état de santé.

Ainsi, le duc de Sussex marchera au côté de son frère William , derrière le cercueil de leur père. Harry, mais également son épouse Meghan, fera partie de la "vigile des princes", ces journées durant lesquelles les membres de la famille royale montent la garde auprès du cercueil à Westminster Hall.
Archie et Lilibet ne seront pas oubliés dans le programme. Ils auront leurs places réservées, certainement aux côtés de leurs cousins et cousine, dans l’abbaye de Westminster pendant les funérailles ainsi qu’à la chapelle Saint-Georges. Bien évidemment la sécurité des Sussex sera totalement assurée par le gouvernement, à l’inverse de ce que reproche Harry à l’État britannique lors de ses déplacements privés en Grande-Bretagne.
La présence ou non des enfants du couple Sussex lors des cérémonies pourra toutefois être modifiée, en raison de leur trop jeune âge par exemple. Le palais de Buckingham tient à souligner que ce ne sont que des préparatifs et qu’il s’agit en aucun cas de matière à spéculation sur la santé du roi.

Cette présence de son fils cadet au cœur de sa famille rappelle la volonté de Charles III de conserver un espace pour son fils dans son cœur et au-delà, même après son exil californien. Certes, les multiples interventions médiatiques d’Harry n’aident pas à retrouver une relation confiante et sereine entre lui et le reste de sa famille. Mais des hypothèses émergent, comme une éventuelle rencontre à l’occasion des Invictus Games de Birmingham en 2027 et éventuellement pour le 80e anniversaire de Charles l’année suivante. Une chose est certaine, Charles III ne veut pas que ses fils se déchirent sur sa tombe.
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